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Mes ouvrages

Le juste poids

Le juste poids

Premier livre du docteur D. Panizza paru en 1995
Grossir, c'est surtout mal fonctionner

Grossir, c'est surtout mal fonctionner

Ouvrage du Docteur Didier Panizza, paru en 2008
Stratégies pour maigrir

Stratégies pour maigrir ! Le bilan nutri-métabolique

Ouvrage du Docteur Didier Panizza, paru en 2013
L'intestin et le poids

L'intestin et le poids

Ouvrage du Docteur Didier Panizza, paru en 2017
Grossir c'est toujours mal fonctionner

Grossir c’est toujours mal fonctionner

Dernier livre du docteur D. Panizza paru en 2023

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Les réponses à mes patients

Les intolérances alimentaires sont-elles réversibles ?

« Le traitement des intolérances alimentaires consiste en exclusion préliminaire de tous les aliments qui ont donné une réponse positive. La période d’exclusion dure de 8 à 52 semaines, selon l’intensité de la réaction, qui peut être classée en 4 niveaux de faible à très forte intolérance. L’exclusion permet à l’intestin de s’assainir. Dans le même temps l’alimentation doit se diversifier en respectant le temps de digestion nécessaire aux aliments ingérés. Après la phase de drainage, il est possible de réintroduire les aliments exclus en respectant le principe de rotation : – les aliments consommés lors d’un repas mettent de 3 à 4 jours pour parcourir le tube digestif. – L’alimentation alternée impose de ne manger que tous les 5 jours les mêmes aliments pour éviter de développer de nouvelles allergies et accélérer la régression de celles qui sont présentes. Les intolérances alimentaires peuvent être définitives, en particulier certaines intolérances au lactose lorsqu’elles sont liées à un déficit congénital en lactase, l’enzyme qui permet la digestion de la molécule de lactose. »

Quelle stratégie alimentaire dois-je préférer pour favoriser une bonne réponse de mon pancréas pendant les repas ?

« La stratégie alimentaire doit se dérouler en 3 phases : basculer son mode de fonctionnement métabolique, organiser l’utilisation de l’énergie en fonction de ses dérèglements pour ne plus fabriquer ni stocker de la graisse, et gérer ses équilibres biologiques. »

Un individu en hyperplasie peut-il espérer maigrir ?

« L’hyperplasie est l’augmentation du nombre de cellules graisseuses (adipocytes). Un adipocyte ne se vide jamais complètement et conserve au mieux une vésicule de graisse qui occupe le ¼ de son volume. Si le nombre d’adipocyte a augmenté, la masse graisse ne redescendra jamais à son niveau antérieur. »

Peut-il y avoir une résistance à l’insuline chez un sujet « maigre » qui consomme beaucoup de sucre ?

« La résistance à l’insuline peut être même très importante chez un sujet maigre qui beaucoup de graisse viscérale et peu ou pas de graisse sous cutanée. »

Est-ce que toutes les cellules graisseuses ont le même équipement en nombre de capteurs aux différentes hormones chez un même individu ?

« Les cellules ont en principe autant de récepteurs adrénergiques de type béta (déstockage facilité) que de type alpha (stockage facilité). »

Est-ce que le nombre de capteurs aux hormones spécifiques est lié à l’emplacement des cellules graisseuses (ex: capteurs des cellules de la graisse abdominale profonde, superficielle, cellulite des cuisses etc) ?

« En réalité, toutes les cellules ne sont pas équipées de la même manière en récepteurs hormonaux, notamment en récepteurs adrénergiques (sensibles à l’adrénaline). Les adipocytes de l’abdomen superficiel ont davantage de récepteurs de type alpha-adrénergique (difficulté à déstocker), de même que ceux des cuisses. Les adipocytes de l’abdomen profond ont, en principe, davantage de récepteurs de type béta-adrénergique (déstockage favorisé). Cette différenciation peut s’accentuer en fonction de phénomènes pathologiques : dérèglement hormonal, troubles circulatoires, stress… »

Peut-on avoir différents types de graisse en même temps ? Si oui, par laquelle doit-on d’abord s’attaquer ? Ou attaque-t-on tout de front en même temps et combien de temps faut-il compter pour commencer à voir des résultats ?

« On peut avoir différents types de graisse, et c’est même très fréquent, car on peut associer différents types de dérèglements. Ces dérèglement s’installent en général à des époques différentes et dans des circonstances différentes. Par exemple, une cellulite circulatoire veineuse s’installera et évoluera progressivement. Elle s’aggravera avec les grossesses, le mode de vie (travail debout, sédentaire, voyages, exposition à la chaleur...), les problèmes gynécologiques, et surtout les traitements hormonaux. La graisse abdominale superficielle apparaîtra au cours ou au décours de certains évènements de la vie (perte d’un proche, divorce, violence sexuelle, mais aussi surmenage, décalages horaires, harcèlement..) et évoluera au cours de nouveaux épisodes de stress. Il est nécessaire de bien individualiser chaque type de graisse, et pour chacun de traiter les causes. Tout ceci peut (et même doit) se faire le plus vite possible. »

Je voudrais mieux comprendre ce que veux dire : résistance à l’insuline

« Chacune de nos cellules a besoin de carburant pour fonctionner Le carburant privilégié de la cellule est le sucre (glucose) L'organe qui est chargé de faire pénétrer le sucre à l'intérieur de nos cellules est le pancréas qui dispose de 2 hormones : l'insuline et le glucagon. La membrane de chaque cellule est équipée de récepteurs à l'insuline. L'insuline se fixe sur ses récepteurs et ouvre ainsi la porte d'entrée pour le sucre à l'intérieur de la cellule. Dès son entrée dans la cellule, le sucre est pris en charge par un transporteur (GLUT4) qui amène le sucre de la périphérie vers le coeur de la cellule où il est utilisé comme carburant. Dans certaines circonstance, en particulier l'inflammation, c'est à dire la présence autour de la cellule de cytokines inflammatoires telles que TNFalpha et IL-6, l'insuline ne peut plus se fixer sur son récepteur, ce qui contrarie l'entrée du glucose et les transporteurs GLUT4 deviennent inactifs. C'est ce qu'on appelle la résistance à l'insuline ou RI. RI touche d'abord les cellules musculaires et les cellules hépatiques, et plus tard les cellules adipeuses qui incorporent le glucose et les acides gras en excès et les stockent sous forme de triglycérides. »

Peut-on avoir une graisse superficielle et une graisse profonde en même temps ?

« La graisse abdominale superficielle, surtout provoquée par le stress, est souvent associée à la graisse abdominale profonde (graisse péri-viscérale) D'où l'importance des signes cliniques : 1-localisation : la graisse superficielle prend la forme d'un bouclier - la graisse profonde donne un aspect de ventre arrondi. 2-évolution : la graisse superficielle s'installe au gré des évènements de la vie - la graisse profonde évolue progressivement. 3-aspect : la graisse superficielle se sent bien sous la peau (le pli cutané est épais) - le ventre de graisse profonde est froid. 4-symptômes : les signes de la graisse superficielle sont le ballonnement de fin de journée et les hypoglycémies - ceux de la graisse profonde le ballonnement et l'envie de dormir de fin de repas. »

Récemment Patrick Collombat a mis en évidence l’utilisation du GABA pour combattre le diabète. Que pensez-vous de cette molécule ? Peut-elle aider une personne en surpoids non diabétique à mieux gérer la production d’insuline et donc lui faire perdre du poids ?

« Je ne connais pas très en détail les travaux de Patrick Collombat et de son équipe niçoise, mais je sais qu'ils concernent le diabète de type 1, dont la caractéristique est la destruction des cellules pancréatiques productrices d'insuline (cellules bêta). Le GABA, qui est un neurotransmetteur, permettrait de régénérer les cellules bêta du pancréas. Je ne pense pas que le Gaba puisse aider à perdre du poids, mais à lire les travaux de Collombat. »

La maladie d’Hashimoto est-elle provoquée par une mauvaise alimentation ? Comment faire pour récupérer une “vie” normale et pour perdre du poids lorsque le corps est emprisonné par ces problèmes d’hypothyroïdie ?

« La maladie de Hashimoto est une maladie auto-immune dans laquelle vous fabriquez des anticorps contre vos propres cellules thyroïdiennes. Un consensus semble s'établir autour d'une cause commune à toutes les maladies auto-immunes qui est la perméabilité de l'intestin. L'intestin perméable perd sa qualité de filtre et laisse pénétrer sans contrôle dans le corps des substances qui devraient soit être évacuées soient filtrées. Les substances " étrangères " qui entrent ainsi sont des bactéries, des virus et des protéines alimentaires mal digérées. Une bactérie très abondante dans l'intestin est Yersinia entercolitica. Cette bactérie non pathogène dans l'intestin contient 19 protéines identiques à 19 protéines de la thyroïde : lorsqu'elle pénètre dans le corps, le système immunitaire essaie de nous protéger en fabriquant des anticorps contre ces 19 protéines, sans pouvoir faire de distinction entre les protéines de Yersinia et celles de la thyroïde. C'est la théorie du mimétisme moléculaire. Une autre théorie concerne le virus de la mononucléose infectieuse (MNI), le virus dit EBV (Epstein-Barr) La MNI est une infection banale de l'enfance ou de l'adolescence, mais après la phase aigüe, le virus devient dormant et s'installe dans les cellules de différents organes, dont la thyroïde : et là encore le système immunitaire entre en action contre les cellules contenant des virus...créant un état inflammatoire et affaiblissant l'organe. Ces théories méritent d'être validées. Donc pour soigner un Hashimoto, il faut soigner l'intestin et soutenir l'activité thyroïdienne, l'un ne pouvant aller sans l'autre. »

A quel moment retrouve-t- on la résistance à l’insuline dans les analyses biologiques présentées ? J’avais cru comprendre qu’il fallait un dosage glycémie, insuline, triglycérides et il me semble que vous aviez parlé de HOMA ? Sans ces tests, qu’est ce qui nous permet de dire qu’il y a résistance ? Autre question sur le test de la perméabilité : à part le test à la Zonuline, que vaut le test INDICAN ?

« Le test Homa (ou l'indice Quicky) sont les marqueurs usuels de la résistance à l'insuline. Ils sont le résultat d'une formule mathématique qui intègre la glycémie et l'insulinémie. Ces 2 tests sont relativement fiables, mais, à mon avis, manquent de sensibilité. Le test de référence pour mesurer la résistance à insuline est le " clamp euglycémique " : perfusion de glucose, à débit d'insuline constant, en maintenant une glycémie stable. plus on doit perfuser de glucose, plus la résistance à l'insuline est importante. Ce test est difficile à mettre en oeuvre, et donc utilisé en milieu hospitalier. Mais l'argument déterminant est clinique : tour de taille, fatigue après le repas.... et scanner (graisse viscérale) Le test Indican permet plutôt d'estimer le niveau d'inflammation de l'intestin : sa réalisation prend beaucoup de temps. Mesurer le taux de zonuline, la protéine responsable de l'ouverture des jonctions serrées et donc de la perméabilité d'intestin est plus aisé et surement plus fiable. »

Formez-vous des médecins ?

« Je pense un peu contribuer à la formation des médecins par mes différents livres, mais j'espère aussi mettre en place une formation. »

Parmi les graisses insaturées (les bonnes graisses), on note différentes huiles et graines. Qu’en est-il des graines de sésame que l’on trouve beaucoup dans la cuisine asiatique ?

« Les graines de Sésame, comme les graines de lin, de Chia, de Courge, de chanvre.... contiennent des graisses oméga-6 et surtout oméga-3 (acide linoléique). Leur utilisation est facile très bénéfique (anti-inflammatoire) et facile.... à condition de les broyer. »

Où trouve-t-on les probiotiques et les prébiotiques et sous quels noms ? en pharmacie ? D’après mes informations, le pamplemousse est vivement déconseillé aux malades thyroïdiens traités par médicament (L Thyroxine, Levothyrox, etc.). L’extrait de pépins de pamplemousse est-il aussi déconseillé pour ces malades ? Comment choisir le meilleur antimycosique, comment savoir quel sera le mieux approprié à chaque cas ? Les trouve-t-on en pharmacie, et si oui sous quel nom ou appellation ?

« Les Probiotiques (bactéries vivantes) et les Prébiotiques (nourriture pour les bactéries) sont commercialisées par tous les bons laboratoires de Micronutrition Le nombre de souches bactériennes présentes dans les Probiotiques est encore très limité (essentiellement bifidobacterium et lactobacillus), mais au train où va le travail des scientifiques, les prochaines années vont nous apporter beaucoup de changements. Les meilleurs antimycosiques naturels sont l'extrait de pépin de pamplemousse, la lactoferrine,, l'acide undecylénique (huile de lin), l'acide caprylique (noix de coco), l'origan, le thym, le sceau d'or, l'écorce de Pau d'Arc, l'arbre à thé et l'Aloës. Les médicaments anmycosiques (ou antifongiques ) sont la Nystatin et (plus récent) le Fluconazole. L’extrait de pépin de pamplemousse ralentit un peu l’absorption du Lévothyrox, mais améliore sa biodisponibilité, donc au total l’effet est non conséquent. »

Par quoi peut on remplacer la viande et les produits laitiers pour avoir un apport de protéines important ?

« La consommation idéale de protéines dépend de la masse musculaire. Elle est à peu près de 1 gramme par kilo de poids corporel. 100 grammes de viande apportent 20 grammes de protéines. Idem pour le poisson 1 œuf apporte 8 grammes de protéines Le monde végétal apporte aussi des protéines : elles sont simplement un peu plus longues à digérer en raison de la présence de fibres. Je ne pense pas qu’il soit très grave de consommer un peu moins ou un peu plus de protéines. »