La médecine fonctionnelle et nutritionnelle
LA BIOLOGIE FONCTIONNELLE : COMPRENDRE LES DÉRÈGLEMENTS POUR MINCIR
La biologie fonctionnelle identifie les processus de dégradation des fonctions métaboliques impliqués dans les systèmes de régulation de la masse grasse (inflammation, oxydation, réparation de l'oxydation, fonctionnement des axes hormonaux).
Le Docteur Didier Panizza utilise ces marqueurs biologiques pour restaurer le parfait fonctionnement des métabolismes (acides gras erythrocytaires, fonctionnalité thyroïdienne, statut hormonal, intolérance alimentaire...).
Extrait de la formation du Dr Panizza.
QU'EST-CE QUI M'EMPÊCHE DE MAIGRIR ? Vous l'avez compris...
La résistance à l'amaigrissement est la conséquence d'un dysfonctionnement dans les systèmes de régulation de la fabrication, du stockage et de l'élimination de la graisse.
Devant toute forme de résistance à la perte d'un poids devenu excédentaire, il est impératif d'explorer tous les paramètres de santé qui peuvent être impliqués dans ce dysfonctionnement.
Seule la restauration de l'équilibre de fonctionnement de ces éléments essentiels de notre santé permet de stopper la fabrication anormale de graisse et son stockage.
Voici les pistes à explorer :
→ le côlon
• la flore intestinale
• les intolérances alimentaires
• la perméabilité intestinale
• les pathologies intestinales inflammatoires
→ le fonctionnement des organes et la régulation des hormones
• le pancréas
• la thyroide
• les organes sexuels
• les glandes surrénales
→ le foie et ses fonctions de détoxication
→ l’inflammation chronique silencieuse
→ l’hyperoxydation des cellules et la carence des défenses antioxydantes : le stress oxydatif
LE RÉGIME : JAMAIS LA SOLUTION
Un régime qui exige que nous privions notre corps de nourriture est OBLIGATOIREMENT voué à l'échec.
Notre corps s'adapte au déficit calorique en dépensant moins d'énergie.
Nous avons faim en permanence.
Nous devenons rapidement irritable, déprimé et fatigué.
Et comme nul ne peut supporter longtemps une sensation de faim permanente, nous sommes obligés de recommencer à manger comme par le passé.
L'alimentation réparatrice
Au contraire, lorsque nous limitons la consommation des sucres adipogènes, c'est-à-dire les aliments fabriqués à partir de farine raffinée (pain, céréales et pâtes), les aliments glucidiques liquides (bière, jus de fruits et sodas) et les aliments riches en amidon (pommes de terre, riz, maïs), nous n'avons pas besoin de réduire volontairement la quantité de ce que nous mangeons, c'est même déconseillé. Nous pouvons manger librement des graisses et des protéines et les sucres non adipogènes (fruits, légumes), ce qui nous évite d'avoir faim, de manquer d'énergie et de mettre en péril notre santé.
Réduire les glucides adipogènes contribue :
→ à normaliser la sécrétion d'insuline en réponse au repas
→ à améliorer la sensibilité des muscles à l'insuline
Conséquence pratique : le carburant (=glucose) n'est plus détourné vers le tissu adipeux où il s'accumulait sans pouvoir être exploité, et ainsi le corps dispose de davantage d'énergie à brûler.
L'équilibre entre l'énergie consommée (sensation de faim normalisée) et celle dépensée (récupération de tonus pour l'activité physique) est restauré.
Mais rien ne peut se faire sans une activité métabolique normale
L'objectif est de supprimer la cause de l'excès d'adiposité et de laisser ensuite le corps retrouver son équilibre naturel entre besoins énergétiques et capacité à utiliser cette énergie.
Il est donc indispensable de restaurer :
→ La fonction de paroi filtrante au niveau du côlon et une flore équilibrée
→ La fonction pancréatique : production enzymatique et balance hormonale pour l'insuline et le glucagon
→ Une fonction thyroïdienne optimisée et l'efficacité des hormones thyroïdiennes au niveau cellulaire
→ La balance des hormones sexuelles féminines et masculines
→ La réponse adaptée des glandes surrénales aux situations de stress
→ Le parfait fonctionnement des opérations de détoxication par le foie
→ La maîtrise de l'inflammation et de l'oxydation cellulaire par une alimentation anti-inflammatoire et anti-oxydante
→ L'adéquation des réponses immunitaires
CE QU'IL FAUT RECHERCHER
Devant toute variation non maîtrisée du poids, il est nécessaire :
• d'examiner le fonctionnement des systèmes métaboliques impliqués dans la régulation de la graisse
• d'évaluer avec précision les risques personnels provoqués par l'augmentation de la masse grasse.
Des bilans d'explorations spécifiques fournissent une évaluation précise de l'état fonctionnel des systèmes métaboliques.
Ces bilans intègrent des investigations d'imagerie médicale avec un appareillage de très haute technologie pour la mesure de la composition du corps et de biologie avancée pour son fonctionnement.
Identifier les dérèglements permet d'organiser une stratégie personnalisée pour retrouver une silhouette harmonieuse et son juste poids.
Extrait de la formation du Dr Panizza.