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"Personne ne connaît mon poids. Depuis qu’adolescente, j’ai surpris mes parents en train de le commenter d’un ton atterré avec leurs meilleurs amis, je le tais. Ou je mens. Même à mes amis, même à mon amour, même aux médecins, et à moi-même qui vis sans balance. Mon mètre étalon, c’est ma taille de vêtements, ce maudit numéro inscrit sur l’étiquette d’un pantalon et qui, dans mon placard, affichait un joyeux 50-52."

Mes kilos compagnons

Dire que je vis cela avec légèreté serait évidemment mensonger. Simplement, je m’en accommode, je me suis fait une raison. Ces kilos surnuméraires sont des compagnons de toujours dont je connais par coeur les avantages et les inconvénients. Je n’ai jamais eu besoin d’une thérapie pour savoir que ma carapace était une protection, un barrage qui endiguait une colère et une tristesse enfantines, susceptibles de tout arracher sur leur passage. En revanche, il a fallu que j’en fasse une pour accepter le fait que la compréhension de mon histoire ne faisait pas pour autant disparaître mon rempart de graisse. Et une autre pour cesser de lutter à coups de régimes à l’effi cacité fugace, et admettre que je m’étais également construite avec et grâce à ces kilos, qu’ils faisaient partie intégrante de ma personnalité et de l’image que j’offrais aux autres : Pauline la ronde, donc Pauline la gentille, donc Pauline que l’on aime. Bref, à plus de 40 ans, il me semblait être enfi n en paix avec ma taille 52.

Mes 2000 régimes

Quand une amie m’a parlé du travail du docteur Panizza, j’avoue que j’ai fait la moue. “Je ne crois plus aux miracles, ai-je avoué au médecin lors de notre premier entretien, je ne vis plus dans l’illusion d’un changement de silhouette. Je m’inquiète juste du temps qui passe et des répercussions de mon poids sur ma santé.” “Vous avez raison, m’a-t- il répondu, c’est la seule chose qui m’intéresse : votre santé et le bon fonctionnement de vos organes.” Je lui ai raconté mon histoire, mes deux mille régimes à la mode, ma lente réconciliation avec mon corps et mon sentiment profond d’avoir une alimentation saine et équilibrée. Je crois que c’était la première fois qu’un médecin n’affichait pas une moue sceptique et méprisante, sous-entendant que manger sainement et être gros, c’est bien connu, ça n’existe pas! Si, m’a rétorqué Didier Panizza, et rien que cette affirmation, loin des culpabilisations habituelles, m’a fait du bien.

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Écrit par Violaine Gelly

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