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Elle complexe les femmes et les empêche de s’habiller comme elles le souhaitent, surtout quand les beaux jours sont là. Alors, que peut-on faire contre la cellulite ?

Installée sur les cuisses, les fesses, les mollets et parfois les bras. La cellulite est un tissu constitué d’adipocytes (cellules graisseuses), dont le fonctionnement est perturbé et dont les mécanismes de déstockage sont déficients. La lipolyse (dégradation des graisses) et la lipogenèse (stockage sous forme de graisses) sont en effet sous le contrôle d’une hormone, l’adrénaline, qui agit par l’intermédiaire de récepteurs situés dans la membrane des adipocytes.

La cellulite est un tissu difficile à mobiliser

Chez les femmes, les adipocytes de certaines parties du corps, notamment des bras, des cuisses et la partie inférieure de l’abdomen, sont naturellement moins dotés de récepteurs bêta-énergétiques, ce qui rend le processus de lipolyse plus difficile. Ce processus est encore affaibli en présence de problèmes circulatoires, capillaires ou veineux, ou en cas de mauvaise régulation des hormones ovariennes.

A cause de ces problèmes circulatoires ou hormonaux, les cellules stockant la graisse prennent divers aspects et localisations. On peut ainsi distinguer trois types de cellulites, qui nécessitent chacune un traitement adapté.

Les régimes ne sont pas une solution : la restriction alimentaire n’est pas efficace contre la cellulite

Selon la localisation de la cellulite, son traitement ne sera pas exactement le même. Il faut donc commencer par bien identifier son propre type de cellulite pour adopter la bonne marche à suivre.


La cellulite « circulatoire capillaire »

Comment la reconnaître ?
Elle commence un peu plus bas que le bassin, sous la tête du fémur (la masse ronde qu’on sent au sommet de la cuisse), et forme un capiton sur le devant et l’extérieur des cuisses. Elle peut aussi siéger au niveau du bas des fesses, et peut gagner au fil du temps la face postérieure des bras.
Il s’agit d’une cellulite liée à un mauvais fonctionnement des vaisseaux capillaires qui se spasment sous l’action du froid et n’irriguent plus les tissus comme ils le devraient.

Résultat : les femmes souffrant de ce type de cellulite ont les extrémités froides (mains, pieds …) et souffrent du froid beaucoup plus que les autres.

Il faut donc éviter tout ce qui favorise la mise en réserve, c’est-à-dire le grignotage et les aliments à index glycémique élevés (sucreries, pain blanc, riz et pâtes raffinés…). Et il faut favoriser les aliments sources de flavonoïdes, comme le resvératrol, qui améliorent la circulation sanguine et capillaire (raisin rouge, vin rouge au repas, avec modération, chocolat noir, baies rouges, grenade…).
Attention au tabac et à l’alcool qui sont vasoconstricteurs.


Les réflexes au quotidien

  • Eviter le froid en se couvrant suffisamment, réchauffer les membres après un bain frais, en mer ou en piscine, en se rinçant à l’eau chaude.
  • Doucher les cuisses et les bras avec une eau alternativement froide et chaude, pour dilater les capillaires (en terminant toujours par l’eau chaude).
  • Se masser doucement, avec une préparation contenant des plantes vaso-dilatatrices comme le mélilot et la centella asiatica.


Les compléments
Il faut traiter l’insuffisance capillaire, à l’année (on peut l’interrompre quand il fait chaud) par un traitement vasodilatateur de phytothérapie, associant par exemple le centella asiatica, le mélilot et le gingko biloba et des substances extraites du raisin (oligomères procyanidoliques), qui protègent les vaisseaux sanguins et préservent leur souplesse et leur élasticité.


La cellulite « circulatoire veineuse »

Comment la reconnaître ?
Elle enrobe la jambe depuis le dessous de la tête du fémur jusqu’aux chevilles. Elle se développe au fil du temps, et notamment à l’occasion d’événements hormonaux, comme une grossesse ou la ménopause. Les chevilles gonflent à la chaleur, lors des stations debout prolongées, à cause du chauffage par le sol ou pendant les voyages en voiture, en train et en avion.

Les conseils alimentaires
Là encore, la restriction alimentaire n’améliore pas les choses mais il faut évidemment éviter de stocker davantage.
Eliminer tous les grignotages, les produits sucrés, et les céréales raffinées (pain blanc, riz, pâtes…).
Les veines saphènes variqueuses et les tissus interstitiels sont gorgés de substances toxiques (radicaux libres). Aussi, un apport accru d’antioxydants (oméga 3, vitamines C et E, cuivre, zinc, sélénium et manganèse) est alors nécessaire pour neutraliser ces radicaux libres. On force donc sur l’huile d’olive, les poissons gras (sardines, maquereaux, saumons, anchois, harengs), les fruits de mer, ainsi que les légumes riches en vitamine C : choux crus, poivron rouge, fruits rouges (fraises, cassis…), agrumes…et en oméga-3 (avocats)

Les réflexes au quotidien

  • Eviter les sports violents, qui nécessitent des à-coups comme le tennis et le squash, et préférer l’endurance (marche, natation, vélo).
  • L’été, marcher dans l’eau de mer pour activer la circulation.
  • Eviter de prendre le soleil et les positions debout prolongées.
  • Rafraîchir les jambes dès qu’elles deviennent lourdes avec de l’eau fraîche ou un gel « effet froid », et surélever les jambes lorsqu’on est en position assise.
  • Porter des bas de contention en cas de station debout prolongée, ou pendant les voyages en avion.


Les compléments
Le traitement de la maladie veineuse peut passer par des médicaments veinotoniques ou par des plantes comme l’hamamélis.
Pour le drainage, utiliser des plantes comme l’orthosiphon, le pissenlit ou le thé vert.
Il faut stimuler la lipolyse avec des plantes marines (fucus).


La cellulite glutéale ou « culotte de cheval »

Comment la reconnaître ?
Elle s’installe sur le bas du ventre, l’extérieur du bassin, le haut des cuisses et la face interne des genoux. Elle commence au niveau de la crête iliaque (l’os de la partie haute du bassin), descend jusqu’à mi-cuisses en englobant le bassin. Elle siège aussi au niveau de l’intérieur du genou (l’extérieur du genou en est exempt). Il s’agit d’une cellulite hormonale, liée à un dysfonctionnement dans la régulation ovarienne. Les symptômes du dérèglement hormonal lui sont toujours associés : troubles de règles, syndrome prémenstruel important. Elle est aggravée par la prise d’une contraception oestro-progestative, et s’aggrave pendant les grossesses.


Les conseils alimentaires
Les restrictions alimentaires font fondre le haut du corps mais n’impactent pas le bas.
Donc pas de restriction, mais une alimentation équilibrée, privilégiant les graisses oméga-3 et les bons oméga-6, épargnant les sucres à fort impact insulinique (amidon et saccharose) et respectant des apports équilibrés en protéines.

Eviter fortement tous les excès de sel, qui augmentent la rétention d’eau. Attention à la salière bien sûr, mais aussi au sel caché dans les condiments (sauce soja, moutarde, sauces du commerce…), dans les conserves (les légumes en conserve sont infiniment plus salés que les mêmes, frais ou surgelés), et dans le pain (la source principale de sel dans notre alimentation).
Les réflexes au quotidien
Massages avec des crèmes dotées d’actifs comme la caféine ou la théophylline, dotés d’une action lipolytique.

Les compléments
Pour ce type de cellulite liée au système hormonal, l’idéal est de faire réaliser un bilan hormonal salivaire, pour doser la fraction active des hormones et ainsi remédier au dérèglement, par exemple avec une supplémentation en progestérone naturelle.
Il est aussi pertinent de faire un bilan des acides gras sanguins (oméga 6 et 3) car un rapport déséquilibré entre ces deux acides gras, peut augmenter le syndrome prémenstruel et le développement anormal du tissu adipeux cellulitique . Selon le bilan hormonal, on peut aussi envisager une autre contraception, de façon à éviter les pilules oestro-progestatives et d’une manière générale, chaque fois que cela est possible, préférer les hormones naturelles bio-identiques aux hormones chimiques.


Traitement

La combinaison Radiofréquence et laser : laser Accent Ultra V

ITED ACCENT ULTRA V est un processus non invasif et non douloureux de traitement de la masse adipeuse (dégonflement et réduction du nombre d'adipocytes) et de l'aspect de la cellulite par la remise en tension de la peau.
C'est un combiné de différentes technologies Ultrasons (focalisés et non focalisés) et Radiofréquences, applicables sur toutes les zones du corps, sur tous les phototypes, sans effet secondaire ni douleur et donc sans éviction sociale.
Les deux types d'ultrasons réorganisent les adipocytes, provoquant la libération de leur contenu dans le fluide intracellulaire.
L'énergie de la Radiofréquence draine le contenu en graisses à travers les voies lymphatiques et rénales tout en renforçant le collagène, ce qui exerce une remise en tension cutanée.
Il s'agit donc d'un traitement alternatif à la liposuccion, non traumatisant et non invalidant.